Dans le cadre du happening 3,

Sandrine Reisdorffer  invite l’artiste ANYA TIKHOMIROVA à poser ses valises pour travailler ensemble une dizaine de jours.
Le travail d’Anya peut s’appréhender à travers le site internet ainsi que sur son instagram

Au cours des journées de collaboration, la galerie va être modifiée, transformée traduisant visuellement cet échange entre les 2 artistes.

Durant le happening 3, les artistes vous invitent à les rencontrer le mercredi 9 Fevrier devant la galerie à partir de 18h.

Sandrine Reisdorffer
Depuis les premières monstrations, en 2005, l’objet de la recherche de Sandrine Reisdorffer a trait au langage non-verbal. Une recherche comme une cartographie, en rhizomes, de gestes-caractères appartenant au registre de l’indicible. L’indicible. Une matière qui résulte de ce qui est induit de cultures, de croyances, de conditionnements et d’automatismes. Cet endroit où se jouent aussi nos actions inconscientes, où se livre une lecture de nos perceptions et de ce qui nous constitue en deçà des mots.
Ces matières – images mobiles ou immobiles – viennent questionner ce qui fait mémoire et persistance de sensations. Elles sont traces-indiçables dans un flux d’images incessant.

PARCOURS ET DEMARCHE ARTISTIQUE D’ANYA Tikhomirova

Après une carrière de comédienne, je me suis dirigée vers les arts plastiques.
Je travaille principalement l’image et l’installation : photographie, vidéo, dessin, animation, volumes.
Je reviens également aujourd’hui au théâtre, en conception et mise en scène « d’objets théâtraux » avec le Collectif DontAct’.
J’aborde mon travail comme ma vie : en voyageuse, en exploratrice, en chercheuse.
Mes travaux puisent dans la sphère publique, sociale, comme dans la sphère privée, intime, autobiographique : passer du document sensible, tourné vers le monde, à une réflexion plus introspective.
Aujourd’hui ma pratique est très influencée par mon second pays, le Costa Rica, où je vis une partie de l’année : ma recherche s’articule autour de l’ambivalence qu’entretient l’homme avec le reste du vivant, avec l’ensemble de l’écosystème.
Artiste transdisciplinaire, mon travail est éclectique mais le terrain que j’explore est toujours celui de la nature, du vivant et de son expérience.
Essentiellement, ma démarche peut sans doute tenir dans cette pensée empruntée à l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson: Fouiller l’anecdotique pour traquer l’universel.